Accueil > Nos actions > Journal de Bord des Opérations > Vacances Scientifiques > Séjour Nature au sommet > Séjour Nature au sommet du 06 au 20 juillet 2025
Le Journal de Bord
Dimanche 6 juillet
ça y’est ! Après de longs périples, toute l’équipe de nature au sommet est réunie ce soir.
L’ambiance s’annonce fantastique, avec une météo stable pour la semaine qui nous garantit la réussite du camps d’altitude que nous avons prévu !
Lundi 7 juillet
Nous voilà rentrés de cette première journée, dédiée à la découverte des notions de botanique indispensables pour reconnaître les espèces cibles de notre programme scientifique. Feuilles opposées, alternes ? En verticilles ou basales ? Et ces fleurs, régulières, irrégulières ? Nous les rencontrons au fur et à mesure de notre balade, au travers du jardin alpin qui s’offre à nous ! Le télésiège du Tsapé nous a emmenés à 2400m, et nous pique-niquons au Lac noir, à 2500m. Objectif : le sommet du Weisshorn, à 2790m. L’altitude nous permet de rencontrer des espèces adaptées à ce milieu : Androsace alpine, Saxifrage sillonné, Silène acaule...Elles sont si petites, même en coussinet pour certaines, des adaptations indispensables pour survivre ! Nous croisons également la route des Zygènes des sommets (un papillon de nuit diurne et alpin), de la Miramelle des moraines (un criquet qui n’a pas peur du froid), et de la Cicindèle des alpes (un coléoptère qui court plus vite que son ombre). Une belle première approche de ces milieux si précieux ! Il est temps de redescendre, le vent glacial nous pousse vers le goûter...
Le soir, nos découvrons le jeu « Sporz » avec les autres ados du centre. C’est un genre de loup-garou bien amélioré pour pouvoir jouer à nombreux.
Mardi 8 juillet
On l’a vu sur la météo suisse, ils annonçaient froid aujourd’hui ! On n’a pas été déçus...Ambiance assez hivernale pour tenter notre objectif du jour : le sommet de la Bella Tola, à 3000m. Dès le départ, le ton est donné, avec un brouillard qui enveloppe les sommets, et le vent qui ne nous quittera pas. L’ambiance est particulière, islandaise d’après nos jeunes qui ont eu pour certains l’occasion de découvrir cette île. Écossaise peut-être, avec ces pelouses rases et l’eau, toujours généreuse, qui coule au milieu des vallons. La neige n’est pas loin, tombée cette nuit, et les sommets rocheux hier sont tout plâtrés aujourd’hui. Et ces plantes alors, vont-elles survivre à ce coup de froid ? Bonne question du jour. Oui, parce que ça ne va pas durer ! Mais il est certain que le gel ferait des dégâts. Une bonne occasion d’approfondir les critères des familles des espèces rencontrées hier, ainsi que de comprendre encore quelques-unes de leurs adaptations exceptionnelles qui leur permettent de survivre aux conditions rudes de l’altitude. Astéracées, Apiacées, Campanulacées et autres Gentianacées ponctuent cet immense jardin alpin de couleurs toutes plus intenses les unes que les autres.
Nous sommes à la limite pluie neige. Le pique-nique à 2500m est expédié, le froid nous glace et ne nous invite pas à la contemplation. Décision est prise de faire demi-tour avant la montée finale, toute enneigée.
Le temps de perdre un peu d’altitude, nous retrouvons la forêt de Pin cembro et le Cassenoix moucheté, star des corvidés suisses !
La température remonte au fur et à mesure que nous descendons, nous permettant d’observer également trois papillons d’altitude : un Moiré lancéolé, un Nacré porphoryn, et une Héspérie échiquier (espèce rare ! Mais assez commune dans ce coin-là du Val d’Anniviers).
Il est temps de rentrer au centre pour un bon chocolat chaud, et la préparation de notre camp d’altitude pour ces trois prochains jours.
Notre soirée est occupée par la projection d’un documentaire « Les îles du ciel », qui raconte comment des chercheurs étudient les plantes alpines en grimpant des montagnes...cela fait écho à tout ce que nous allons faire et c’est une belle immersion dans cet univers passionnant des falaises d’altitude.
Mercredi 9 juillet
La matinée est dédiée aux préparatifs de ce triple bivouac : de quoi avoir bien chaud, de quoi bien se nourrir, et de quoi bien découvrir ! Puis nous prenons un temps de discussion sur les protocoles que nous allons utiliser les prochains jours. Après le repas de midi, on est prêts à partir. Les sacs sont lourds pour ce camp d’altitude en autonomie, mais la marche sera courte.
1h30 et trois bus plus tard, nous voilà au barrage de Moiry, où nous attaquons vaillamment notre marche d’approche vers le lac du Lauché, notre camp de base.
Il est 18h quand nous y arrivons, nous nous installons et préparons notre popote face à ce panorama grandiose, lac et glacier de Moiry. Nous sommes au coeur de la couronne impériale, nom donné à ces cinq sommets de plus 4000m : Dent blanche, Weisshorn, Zinalrothorn, Bishorn et Ober Gabelhorn. Magnifique tableau pour une première soirée !
Jeudi 10 juillet
Le soleil franchit la crête de la Garde de Bordon à 7h22, heure parfaite pour notre réveil. La nuit a été froide, le givre recouvre les sursacs et les visages sont quelque peu défaits...Peu de sommeil, cette première a été difficile pour certains. Heureusement les réchauds nous offrent un petit déjeuner réconfortant, et le soleil fait son œuvre : il nous réchauffe rapidement !
Objectif du jour : Le Ché de Marinda, 2904m. Sur cet itinéraire, encore jamais réalisé par le programme, nous réalisons un protocole autour de la flore. Nous souhaitons relever les altitudes minimales et maximales de 60 plantes cibles. Tour à tour, notre équipe de scientifiques en herbe rencontrent ces plantes visées : Pulsatille souffrée, Arabette du Caucase, Silène acaule et autres saxifrages...toutes ces plantes croisées les jours précédents deviennent de plus en plus remarquables à leurs yeux. Chacun se prêtent au jeu, et nous avançons ainsi, attentifs aux altitudes minimales de chacune d’elles, vers le sommet.
De belles surprises se nichent là haut : l’Edelweiss, symbolique plante des alpinistes, le Génépi noir, dont il n’est plus besoin d’expliquer les vertus, et la Piéride du Vélar, véritable papillon des crêtes ! Il est temps de redescendre, et de relever cette fois les altitudes maximales de ces plantes vues à la montée. Nous arrivons au camp de base vers 18h, mais le soleil ne nous quitte pas avant 20h, donc tout va bien ! Ce soir c’est pâtes au pesto !
La 1re nuit froide invite chacun de nous à veiller à mieux se préserver du froid : s’éloigner du lac et de sa fosse à froid humide, rajouter une couche, ajuster la couverture de survie...et se mettre dans le duvet en étant réchauffé par une petite balade face au coucher du soleil !
Les marmottes se font silencieuses, nous nous joignons à cette belle ambiance calme…
Vendredi 11 juillet
Levés avec le soleil, cette 2nde nuit semble avoir été mieux vécue par tous. L’expérience...et un peu de fatigue sûrement !
Depuis notre arrivée, nous avons sous les yeux notre sommet du jour : le Sasseneire, une sacré crête finissant à 3253m. Notre camp de base étant à 2400m, il nous reste donc 853m à gravir ! Mais il ne s’agit pas juste de marcher aujourd’hui, cela finirait par être ennuyeux...nous réalisons cette fois un protocole faune, par tranche de 50m de dénivelé. Ce qui nous fera 17 tranches à étudier, entre 2400 et 3253m !
Orthoptères, oiseaux, lépidoptères, mammifères, nous scrutons tout le vivant mobile aujourd’hui. Armés de filets et de guides, nous rencontrons dès le départ des espèces cibles de notre étude : Cicindèle des Alpes, un coléoptère plus rapide que son ombre, le Criquet « popeye » ou Gomphocère des alpages, aux pattes avant musclées comme son homonyme, et la Zygène des sommets, un papillon classé dans les nocturnes mais actif de jour.
Beaucoup d’autres espèces de papillons accompagnent nos rencontres, nous sommes ravis.
Après un pique-nique au lac des Autanes, nous gagnons encore de l’altitude, les nouvelles rencontres se raréfient, seuls les plus adaptés vivent ici. Nous arrivons au col de Torrent, et la longue crête finale du Sasseneire se dévoile. Le vent souffle, les vestes se rajustent, les filets se transforment en manche à air...mais comment font-elles, ces petites bêtes, pour vivre ici...cela force l’admiration. Quand nous nous emmitouflons au fond de nos duvets -5°, eux se posent au sommet d’une fleur, et attendent patiemment le retour du soleil….
Nous arrivons au sommet pour le goûter ! Quel plus beau point de vue pour le savourer ?! La montée a été longue, mais la joie est au visage de tous, joie et fierté d’un 1er 3000m qui se mérite !
Il est temps désormais de redescendre, pas de protocole sur le retour donc nous pouvons accélérer l’allure. Concentrés, nous dévalons les pentes, notre groupe a le pied sûr, même si la cuisse est fatiguée !
En près de 2h, nous sommes de retour, et c’est déjà l’heure de préparer un repas bien mérité. Quelques nuages inquiètent nos jeunes, « et comment on fait s’il pleut cette nuit ?…. »
Opération camouflage pour certains, mais les étoiles prennent toute la place, et la nuit se passe finalement sans encombre.
Samedi 12 juillet
Au petit matin, de nouveau chacun semble avoir trouvé des repères pour mieux dormir. Cela n’empêche pas de sentir une certaine joie de rentrer, retour synonyme de chaleur, de douche, le torrent n’ayant pas conquis leur coeur….et de fondue savoyarde samedi soir !
Merci à ce beau camp de base et à tout son petit peuple de nous avoir accueilli ces trois jours et trois nuits !
La suite de la journée passe vite : douches, sieste, balades, jeux, c’est le temps libre et repos pour tout le monde. Et on termine avec une bonne fondue suisse !
Dimanche 13 juillet
Valentin, Chloé et Alix nous quittent tôt ce matin. Le reste du groupe fait une grosse grasse matinée, et on sent la petit déception de se retrouver moins nombreux... Mais le programme s’annonce chouette : après ce réveil tardif, on se prépare un pique-nique puis on part avec le matos d’escalade et d’alpinisme dans le sac pour notre école d’alpinisme. Après une montée en télésiège juste derrière le centre, on rejoint un gros tas de blocs rocheux. Benoît et Catherine présentent alors le matériel, les techniques d’encordement et noeuds, et on finit par simuler une progression en corde tendue en se déplaçant dans le chaos de rochers par cordées de 3, et en plaçant ici et là des coinceurs pour s’assurer et s’exercer ainsi à la pause et au déséquipement de ces points d’assurage. On finit par la révision pour certains, et sinon la découverte pour d’autres du rappel. On rentre pour le goûter, et on se prépare déjà pour repartir en montagne dès demain matin. Elisa rejoint notre groupe en fin d’après-midi pour notre plus grand plaisir ! Ca y’est, on a déjà hâte d’y retourner. Demain matin, nous partirons donc de nouveau pour 2 nuits de bivouacs, avec un protocole à réaliser sur un sommet d’alpinisme « l’Arpitettaz », pour lequel un guide nous accompagnera.
Lundi 16 juillet
Récit par tout le groupe NAS
Ce matin nous sommes parti en bus à 10h13 pour nous diriger vers Zinal. Nous nous somme ensuite dirigés vers le lac de l’Arpittetaz pour une randonnée de trois heures. Sur le chemin nous avons mangés juste avant le pont qui permettait d’aller sur le versant opposé ( le chemin habituelle étant bloqué à cause d’averses ces derniers jours ). SEL SUISSE. l’ascension vers le lac de l’Arpittetaz a commencé (nous avons failli mourir sous le poids de nos lourdes charges pour 3 jours d’autonomie). Après avoir déposé nos affaires au lac, nous avons commencer le protocole scientifique consistant à noter la présence des plantes suivies et l’altitude à laquelle elles apparaissent pour la première fois. Après 2 heures de protocole nous sommes descendu afin de commencer le repas et quelque jeux de cartes . Après que les braves âmes descendu pour faire la vaisselle soit revenu, un grand rapace (un aigle royale ?) à décider que Inès serait un super repas, filant juste au dessus de nous tel un éclaire. Juste avant d’aller nous coucher, nous avons pu observer les cerfs sur le versant opposé.
Mardi 15 juillet
Récit par tout le groupe NAS
Après un réveil à 6h15, nous avons pris le petit déjeuner pour ensuite partir un peu avant 8h. Dans la montée du col où nous devions retrouver notre guide, nous avons noté les altitudes minimales des plantes cibles non apperçues la veille, et on même pu voir un chevreuil de près, et des biches aux jumelles. Une fois arrivés au col, nous avons pique-niqué tout en observant deux bouquetins femelles avec un petit.
Ensuite, Tristan, notre aspirant guide, nous a rejoint et nous nous sommes encordés puis avons entamé la montée. La cordée du milieu a esquivé de justesse plusieurs cailloux envoyé par Axel à la montée et Raphaël à la descente. Cette cordée (Thibault, Elisa et Cathy) n’a d’ailleurs pas fait tombé un seul caillou grâce à leur finesse. Inès est tombée de la crête mais heureusement notre héros Tristan l’a assuré comme il faut. Après toutes ces péripéties, nous sommes parvenus au sommet, où nous avons fait le protocole habitat : nous recensons toutes les plantes présentes. Malgré un environnement au premier abord très minéral, un regard attentif nous fait découvrir toute une flore qui résiste vaillamment aux éléments à plus de 3000m d’altitude : Saxifrage fausse-mousse ; Silène acaule et des petites graminées y occupent fièrement les moindres espaces de terre, tandis que les gentianes de Bavière exposent leurs fleurs bleutées au vent et que d’autres Sénéçons blanchâtres, Sibbaldies couchées, Marguerites des Alpes, etc. tentent plus fébrilement de résister aux éléments.
Nous sommes ensuite descendus en faisant le transect à la descente pour noter les altitudes maximales des plantes cibles, puis avons rejoint notre campement où nous avons mangé les pâtes au pesto tant attendues 😋
Mercredi 17 juillet
récit par tout le groupe NAS
Le réveil a sonné vers 6h30 au bivouac pour prendre le bus de 10h30 à Zinal. Une fois rentré au centre, on s’est tous dirigés au plus vite à la douche. Puis vint le repas du midi. Pour l’après midi, Thibault, Élisa et Raphaël se sont promenés à Saint-Luc, le reste du groupe s’est reposé au centre. Les données de notre premier transect ont été révisées et numérisées, les fiches de terrain scannées et sauvegardées, et plusieurs de nos observations encore incertaines ont pu être validées. Après le repas du soir, on a dû refaire nos sacs pour repartir le lendemain au barrage de Moiry.
Jeudi 17 juillet
Nous sommes de nouveau dans les préparatifs pour repartir cette fois du côté du glacier de Moiry. Nous montons cet après-midi au Lac de la Bayenna et nous irons demain à la Couronne de la Bréona avec un guide. Nous rentrerons samedi matin et donnerons de nos nouvelles à ce moment-là. La météo est parfaite, tout le monde est bien motivé à repartir, un dernier petit régal d’immersion haute montagne nous attend.
récit par tout le groupe NAS
Grasse mat’ pour tout le monde. Avant le repas du midi, nous avons préparé notre pique-nique pour le sommet du lendemain, réparti le matériel collectif dans nos sacs pour être prêts à partir juste après le déjeuner. On est arrivés au Glacier de Moiry vers 14h. On est montés avec nos gros sacs jusqu’à la zone de bivouac. Puis, nous sommes redescendus pour commencer le protocole habitat qui n’avait jamais été fait en ce lieu précis. On a recensé toutes les plantes cibles présentes sur la montée vers le bivouac avec leurs altitudes respectives. Une fois en haut, il était temps de préparer nos duvets et le souper. Au menu : semoule à la sauce tomate/mozza avec du gruyère, des raisins secs et cacahuètes et de la roquette.
Nuit de jeudi/Vendredi
On a pu observer pendant la nuit la Voie lactée pour la première fois du séjour !
Vendredi 18 juillet
récit par tout le groupe NAS
Réveil à 7h puis petit-déjeuner. Une fois fini,on a commencé l’ascension en recensant les plantes cibles restantes jusqu’au Col du Tsaté puis nous sommes passés par 2 sommets intermédiaires (presque à 3000 mètres chacun) en randonnée avant de rejoindre le Col de Bréonna. Nous sommes arrivés au point de RDV pour le guide vers 10h55. Le guide étant censé arriver à 11h, on lui a envoyé un message pour demander où il était après 30min d’attente. Le guide s’était trompé de col et est enfin arrivé torse nu après 2h d’attente (pendant lesquelles nous avons pique-niqué et appris plusieurs techniques d’encordement). Un sacré personnage auquel on ne s’attendait pas du tout. Une fois encordés, on a commencé l’ascension de la Couronne de Breonna pour arriver au pré-sommet. On y a fait un protocole habitat et recensé tout les plantes présentes. Avant la redescente, nous avons fait une surprise pour Elisa car c’était son anniversaire ! On a allumé des bougies sur des madeleines et offert des petits cadeaux : une carte personnalisée avec des mots de chacun, une petite réglette avec le logo d’OSI, et des fiches plastifiées de la clé d’identification des plantes d’altitude. Puis on est redescendus en reprenant le protocole pour noter cette fois les altitudes maximales des plantes cibles. Un Gypaète juvénile est passé au dessus de nous puis, quelques minutes après, un Gypaète adulte est aussi passé. Une fois arrivés au col du Tsaté, on s’est désencordés puis on a rejoint notre bivouac, tout juste à temps pour profiter de notre dernière soirée avec une vue magnifique sur le glacier.
Samedi 19 juillet
récit par tout le groupe NAS
Réveil tôt pour descendre jusqu’au parking du glacier pour prendre le bus. Lors de la descente, on a terminé de noter les altitudes maximales des plantes que nous n’avions pas encore vues. On est arrivés au centre vers 11h, puis direction la douche pour tout le monde suivi du déjeuner. L’après-midi, on s’est d’abord reposés puis on a présenté le projet lors de la présentation de fin de séjour. Pour terminer la semaine en beauté, au repas du soir, on a tous mangé une fondue.
Et voilà le séjour qui touche à sa fin.
Petit bilan scientifique du séjour
Nous avons été particulièrement productifs sur ce petit séjour de quinze jours. Au total, nous avons réalisé 3 transects complets avec le protocole classique de Nature au sommet (Ché de Marinda en randonnée, Arpitetta et Bréonna en alpinisme) ainsi qu’un protocole complet sur la faune (Sasseneire en randonnée). L’ensemble des données de ces transects ont été transmises sur la base de donnée mondiale « Global Biodiversity Inventory Facility » via l’application Obsmapp, participant ainsi à plus grande échelle à une meilleure compréhension de notre écologie. C’est au total plus de 600 observations qui ont été enregistrées sur les 15 jours.
Cinq procotoles habitats ont été réalisés par ailleurs afin de caractériser les milieux dans lesquels nous avons réalisé nos suivis de plantes cibles.
Parmi les observations remarquables, nous pouvons noter le recensement de deux Moirés aveugles (un la première semaine, et un la deuxième), papillons d’altitude rares et encore que très peu repertoriés ; ainsi que les 2 Gypaètes barbus (une juvénile et un adulte) dans le secteur de Moiry. Une plante rare Oxytropis fetuda, spécifique des éboulis de calcschistes, a été recensée. On ne connait aucun autre endroit du Val d’Anniviers où elle peut être présente à ce jour.
Les données sont encore en cours d’analyse. Un grand merci encore à l’équipe Nature au sommet de cette année pour leur contribution à ce beau projet de recherche, qui s’enrichit grâce à eux !
Rq : l’ensemble des photos du séjour sont visibles sur ce lien osi-photos ici