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A l'Affût de la Biodiversité du 16 Juillet au 26 Juillet 2015

Les explorateurs de l'inconnu ont rendez-vous à St-Luc dans le Val d'Anniviers pour étudier la dernière frontière : la connaissance de la Biodiversité. 402 espèces ont été recensées l'année dernière pour notre première année de ce projet d'inventaire et de suivi de la biodiversité : un défi à relever pour les participants de cet été ! Voir descriptif détaillé

A l'Affût de la Biodiversité du 16 Juillet au 26 Juillet 2015

Les explorateurs de l'inconnu ont rendez-vous à St-Luc dans le Val d'Anniviers pour étudier la dernière frontière : la connaissance de la Biodiversité. 402 espèces ont été recensées l'année dernière pour notre première année de ce projet d'inventaire et de suivi de la biodiversité : un défi à relever pour les participants de cet été ! Voir descriptif détaillé

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Le Journal de Bord

Jeudi 16 juillet

Arrivée

C’est Iacopo, notre éducateur botaniste sur ce séjour, qui récupère Martin, Milo et Paul à la gare de Genève. Un sandwich rapide et c’est parti en train en direction du Valais. Après avoir longé le lac Léman et la vallée du Rhône, on arrive enfin à Sierre où l’on rencontre Sumai qui sera, quant à lui, sur le séjour MINEO sur les cristaux. Tout le monde est là et on embarque dans le car postal qui petit à petit laisse derrière lui la plaine bouillante pour nous conduire dans la haute vallée d’Anniviers, bien plus fraîche et plus agréable !

Arrivés à l’hôtel Cervin à St-Luc - notre base durant ce séjour - nous y rencontrons tous nos camarades du camp Objectif Sciences, et notamment Julien qui sera le 4e larron sur ce séjour. En plus de Iacopo - the plant master - nous serons encadrés par Sylvain - the bird and bug chaser - vaste programme !

1. Phase contact

Mais après un premier repas sur la magnifique terrasse de l’hôtel avec vue sur le Cervin, l’un des plus mythiques sommets de montagne du monde, ce séjour BIODIVERSITA commence dès ce soir sur les chapeaux de roue.

Trépieds, grand draps blancs, fioles en pagaille, filet de badminton (sans raquettes ! ), grande rallonge électrique, boites d’œufs vides et autres bizarreries, voilà le drôle de matériel pour cette première soirée ! Ah ah, les plus perspicaces ont compris que nous partions en chasse … aux papillons de nuit ! Mais attention, pas n’importe où … profitant du funiculaire nocturne mis en place pour une soirée astronomie, nous voici donc dans les alpages à 2300m d’altitude pour une chasse de nuit très intéressante, les naturalistes ayant peu l’occasion d’en faire à pareille altitude. Nous allons donc pouvoir reprendre le projet d’inventaire et de suivi de la biodiversité du Val d’Anniviers commencé l’année dernière par les premiers séjours Biodiversita !

C’est donc tout près de l’observatoire astronomique que nous nous installons, draps blancs au sol et par-dessus le filet de badminton, lumière Ultra-Violet pour attirer les papillons, livres d’identification et fioles pour les capturer et les observer ! Et très vite, voilà notre première nouvelle espèce pour notre inventaire : la Plusie montagnarde, Syngrapha ain, une jolie noctuelle aux ailes postérieures orange, qui comme son nom l’indique est une espèce d’altitude. D’autres espèces viennent bientôt rejoindre les rangs, et certaines difficiles d’identification sont gardées en tube pour pouvoir être identifiées au labo et ainsi intégrer notre collection de référence. En tout cas, c’est une soirée bien agitée où il y a beaucoup d’excitation pour attraper les insectes attirés à la lumière, que ce soit des papillons de nuit, des petits bousiers, des grandes tipules ou les rouges Ophions ! Mais c’est aussi une première occasion de parler des notions d’espèces, famille et ordre, et d’apprendre à reconnaître les grandes familles de papillons de nuit que sont les Géomètres et les Noctuelles.

Retour tardif au centre, ponctué de l’observation d’une énorme Grande sauterelle verte au passage, on pose les échantillons au labo et au dodo !

Vendredi 17 juillet

2. Phase Découverte

Après un lever un peu tardif, première visite de notre laboratoire, le LINABIO (Laboratoire d’Identification NAturaliste BIOdiversita). Loupes binoculaires, bibliothèque naturaliste d’une centaine d’ouvrages sur tous les domaines naturalistes, collections de références des échantillons de l’année dernière, matériel pour les inventaires botaniques & zoologiques, et un tableau de bord pour l’avancement de nos projets d’inventaire et de suivi de la biodiversité (402 espèces connues au début du séjour) ! Tout est là !

Le temps de récupérer notre matériel pour ce matin, filets à papillons et jumelles, et nous voici partis pour notre activité du matin, un « rallye naturaliste ». Une petite montée vers des talus ensoleillés à l’orée de la forêt, et nous voici à pied d’œuvre : 8 défis concoctés par Sylvain & Iacopo, plantes, arbres, insectes et oiseaux au programme. Vite c’est parti pour nos deux équipes du jour, Milo-Julien et Paul-Martin. Observations, identifications d’arbres et de papillons grâce aux outils créés par les participants de l’année dernière, et recherche d’indices d’animaux ! Une bonne occasion pour constater la diversité des plantes et des papillons et pour s’initier à l’utilisation d’une clef d’identification. L’occasion aussi de trouver deux nouvelles espèces pour notre inventaire, une petite fleur jaune et notre premier mollusque !

Retour au centre et branle-bas le combat pour l’organisation du bivouac prévu le soir. Malheureusement, plus les sacs étaient prêts, plus les nuages commençaient à s’accumuler malgré la météo optimiste. Une heure plus tard, la décision est prise, nous annulons tristement le bivouac. Bah, espérons que ce n’est que partie remise !

Devant le temps orageux, l’après-midi est donc passée au labo où nos premiers échantillons nous attendent. Un petit point est déjà fait sur les bases de la prise de donnée naturaliste : si nos jeunes aventuriers trouvent bien vite qu’il faut noter systématiquement l’espèce, la date et le lieu, ils oublient le 4e point crucial : le nom de l’observateur ! Et oui cette information est capitale pour pouvoir retrouver la source de l’information lorsque la donnée est diffusée dans différents organismes !

Nous découvrons suite à cela les méthodes pour préparer les spécimens d’insectes récoltés : minutie et patience sont au programme, surtout quand il s’agit d’un papillon ! Enfin il est temps de discuter de ce que nous souhaitons réaliser comme projet durant ce séjour : 4 grands types de projets sont envisageables et peuvent s’inscrire dans le projet global, et après en avoir discuté, nous nous laissons le temps de la réflexion pour un peu plus de temps. Ce qui est sûr, c’est que certains « petits » projets font l’unanimité : c’est par exemple le cas de la pose de « pièges » à reptiles pour essayer d’observer des lézards vivipares, espèce de montagne découverte l’an dernier dans les parages !

Samedi 18 juillet

Le bisse des sarrasins

Ce matin nous nous levons de bonne heure pour aller en direction du bisse des sarrasins, une ancienne canalisation utiliser pour amener l’eau dans les coins les plus reculés de la vallée. Après un rapide trajet en car postal on approche le pittoresque village de Fang, suspendu sur le flanc de la montagne. Pendant que les « Biodiversita » n’arrêtent pas de faire l’inventaire de tout ce qui bouge et ce qui pousse le long du chemin, les jeunes géologues du camp « Minéo », armés de marteaux, reconstruisent l’histoire des minéraux. Les quelques gouttes de pluie ne nous arrêtent pas et on atteint enfin le village de Fang qui ressemble énormément à un village en miniature où les joubarbes poussent dans des vieilles chaussures et qui est peuplé par des moutons suisses vraiment très bizarres.

En suivant le chemin qui nous mène au bisse, notre attention est capturée par un petit torrent aux eaux bleu clair qui nous offre des framboises et un coin super sympa pour manger les cakes au saumon et à l’aneth que Marie nous a préparés. Avant de se remettre en route Iacopo propose un cours de jonglage avec des cailloux et les jeunes scientifiques en profitent pour se faire prendre en photos dans les positions les plus bizarres afin de compléter leur collection de photos humoristiques pour le concours qui aura lieu le soir même !

On se remet en marche et, après une montée très raide, ralentie par tout genre d’insecte, plante ou cailloux, on atteint la passerelle en bois du bisse qui longe la falaise. La vue est magnifique. Sans préoccupation de la hauteur on continue à bouger nos filets à papillons et nos marteaux de géologues et on fait vite l’inventaire du sentier où se pavanent en planant de magnifiques Grands Appolons, le roi des papillons de montagnes !

La descente en forêt se fait tranquillement mais la montée dans la prairie ensoleillée qui suit nous a donné bien envie de nous relaxer au-dessous d’un vieux noyer aux portes du village. Quelle meilleure occasion pour prendre notre goûter ?

Avec les estomacs pleins on fait le dernier effort pour attraper le car qui nous ramènera à St Luc. Après une véritable course contre le temps on est enfin assis à nos places et on commence à penser à la douche rafraîchissante qui nous attend.

Une fois propres et parfumés c’est l’heure d’assister à la présentation du projet des jeunes architectes guidés par Olivier en présence des parents. C’est un grand succès et Hugo et Marianne se débrouillent vraiment comme des petits professionnels !

Une fois le diner fini, on salue les parents et on démarre les votations du concours photos. Les prix à assigner sont : la photo la plus originale, la plus drôle, la plus belle, la plus mystérieuse et celle qui a l’objet le plus étrange. La jury, après consultation, décide que le prix pour la photo la plus tordue, ou mieux la plus tordante, ne pourra pas manquer. Et voilà les résultats !

La photo la plus drôle :

La photo la plus originale :

La photo la plus belle :

La photo la plus mystérieuse :

L’objet le plus étrange :

La photo la plus tordue :

Dès que le tordant concours est terminé, Sylvain nous annonce que la Terre a subi une catastrophe biologique, dévastée par une spore mutante, et que seuls une douzaine de scientifiques ont pu s’échapper pour essayer de recréer l’humanité sur une autre planète. Mais rien n’est jamais si facile : un mutant s’est glissé dans l’équipage et va tout faire pour contaminer tout l’équipage. Et oui ce soir, nous jouons à SPORZ ! Gare au démarrage, la navette va partir !

Dimanche 19 juillet

La mine de Gollyre

Aujourd’hui nous partons découvrir la mine de Gollyre avec Nicolas, Sumaï, Ilia, Julien, Milo, Paul et Iacopo.

Il serait plus juste de parler des mines de Gollyre puisque selon les écrits, il y a 13 entrées et galeries différentes. Cette mine de Nickel et Cobalt, exploitée il y plus de 150 ans a été une des plus rentables de la région. Pour l’atteindre nous empruntons deux bus, puis un petit chemin pédestre le long d’un torrent de montagne. Nous arrivons face à une zone pentue qu’il va falloir grimper. Emilie a facilité la montée avec des cordes et en profite pour rappeler les règles de sécurité lors d’ascension en montagne.

Ilia et Julien qui étaient déjà venus la semaine précédente montre l’entrée de la première petite galerie à leurs camarades. Nous examinons la roche principale pour aboutir ensemble à la conclusion que c’est une roche métamorphique, une amphibolite riche en chlorite. Rapidement nous commençons l’ascension. Chacun notre tour nous accédons à la deuxième galerie. Cette fois-ci la galerie est profonde et impressionnante. Les parois sont rouge, jaune ocre, violette due à l’altération de la roche et principalement du minerai. De jolis cristaux blancs se sont formés et font briller les parois. Iacopo, Milo et Paul en profite pour récupérer des araignées et des faucheuses probablement cavernicoles. Il est déjà l’heure de pique-niquer. Nous mangeons devant l’entrée de la mine qui souffle un air glacé. L’après-midi nous reprenons notre ascension, Sumaï découvre une autre galerie puis Julien encore deux autres que nous avons à peine le temps d’explorer. Pour leur découverte ils obtiennent une copie des concessions minières de l’époque, qu’ils vont pouvoir remettre en jeu dans un Monopoly spécial Val d’Anniviers conçu par Emilie. Nous rentrons à l’heure pour le gouter.

Lundi 20 juillet 2015

Projet

Tout le monde se lève de bonne heure pour aller acheter les fameux couteaux suisses dans le magasin de souvenirs. Une fois de retour on attaque le projet de deux côtés : Paul et Julien apprennent le montage des échantillons d’insectes avec Sylvain et Martin et Milo partent avec Iacopo pour placer des pièges à reptiles.
La matinée passe très vite et en un clin d’œil nous voilà en train de préparer les sacs pour les deux jours de bivouac qui nous attendent. En début d’après-midi, gourdes remplies et couteaux suisses dans les poches, on part donc à l’aventure en compagnie des jeunes géologues.

La journée est très ensoleillée et, après 5 minutes de funiculaire et 2 heures de marche, on atteint enfin le lac de l’Armyna. Très contents de poser nos sacs à dos on profite du beau temps en prenant le gouter.

Pendant que les plus courageux se baignent et les jeunes naturalistes commencent un recensement des papillons du lac, Iacopo « le sherpa » repart vers St Luc le sac vide pour remonter le reste des provisions et du lait et des fromages frais d’alpage achetés le long du sentier. Après un bon diner et un peu de détente, on rentre tous dans nos sacs de couchage et on s’endort sous les étoiles.

Mardi 21 juillet 2015

Projet

Ce matin c’est le soleil qui nous réveille. La météo nous offre un spectacle magnifique : une vue exclusive sur le mont Touno qui se dresse isolé à côté du lac. On boit tous avec plaisir une tasse de chocolat chaud avec des tartines et on finit, en compagnie de Sylvain, l’inventaire des insectes du site. La chaleur qui n’arrête pas d’augmenter nous donne la bonne occasion pour rejoindre l’île flottante qui se trouve au centre du lac. Après avoir monté dessus et avoir rebondi sur le tapis de mousse qui la recouvre, il devient difficile de vouloir descendre. C’est alors que même les moins téméraires décident d’affronter l’eau froide pour la rejoindre.

A midi, après une belle assiette de pâtes au pesto, Emilie et son équipe de géologues nous quittent pour continuer leur projet à St Luc.
Le début de l’après-midi est brulant et, afin d’éviter un coup de soleil, on se construit des abris à l’aide de quelque caillou et des couvertures de survie. Dès que la température se décide à descendre un peu, c’est le bon moment pour un recensement botanique.

L’équipe des naturalistes est imbattable et nous sort bien 60 espèces différentes en peu plus d’une heure.
Le soir s’approche et les ventres se plaignent…c’est l’heure d’une belle fondue suisse au coucher du soleil ! La grosse quantité de fromage avalée nous fait sentir le besoin d’un peu de mouvement avant d’aller se coucher et on en profite pour quelque passage au frisbee avant que la nuit tombe.

Très fatigués mais heureux, on rentre alors dans nos sacs de couchage pour nous endormir pour la dernière fois de la semaine sous le ciel étoilé.

Mercredi 22 juillet 2015

Projet

La journée commence tôt aujourd’hui et à 7h30 on est tous debout. Une surprise nous attend : Marie la cuisinière et Vincent le dessinateur nous ont rejoints pendant la nuit pour nous rendre visite et nous amener quelques petits gâteaux qu’on dévore au petit-déjeuner avec quelque tartine et du chocolat chaud.
Après avoir fini l’inventaire des plantes et insectes du lac, Sylvain et les jeunes naturalistes partent à l’exploration d’un petit lac à 15 min de marche du site du bivouac. La balade ne dure malheureusement pas beaucoup puisque à 13 heures un funiculaire nous attend pour nous ramener en toute vitesse à St Luc où les géologues nous attendent pour partir à la piscine !

Après un bon diner, comme si deux jours de bivouac et un après-midi à la piscine ne suffisaient pas, on est tous partants pour un match de balle au prisonnier jusqu’à 22h avant de trouver du mérité sommeil !

Jeudi 23 juillet 2015

Projet

Ce matin, après la grosse semaine qu’on a eu, on décide de faire quelque chose qui soit à la fois tranquille et utile. Pendant que les géologues partent à l’aventure, les biodiversitas s’occupent du séchage et du montage des échantillons de plantes récoltés pendant les deux jours de bivouac.

Avant que le déjeuner soit servi, on en profite pour aller vérifier si des serpents ou des lézards sont tombés dans les pièges à reptiles. Heureusement, même si on trouve les pièges vides, on arrive à attraper un lézard mâle après cinq minutes de chasse.

L’après-midi Sylvain prend la relève et, avec Julien, Milo, Martin et Paul construisent une clef d’identification des papillons du site du bivouac.

Vendredi 24 juillet 2015

Le dernier jour de la semaine démarre tôt. Anosone, notre directrice, amène au village ceux qui ont envie d’acheter un petit souvenir ou des bonbons à grignoter. A 9h30 on se retrouve tous ensemble en salle d’activité pour apprendre à sécher et monter un échantillon d’herbier.

Les échantillons qu’on a récoltés pendant le bivouac sont mis sous presse par nos quatre naturalistes qui en profitent aussi pour monter ceux qui avait été séchés l’année passée par les participants du bivouac au lac de la Bayenna, pas très loin du glacier de Moiry.

L’après-midi on commence à se faire une idée de la façon de présenter les résultats et les découvertes à la retransmission qui aura lieu le samedi. On se rend compte tout de suite qu’il faut vite commencer à choisir les insectes, les planches d’herbier et les matériaux à présenter afin que chaque chose soit en ordre pour le lendemain.

Samedi 25 juillet 2015

Beaucoup d’agitation ce matin pour la retransmission qui aura lieu en début d’après-midi sur la place de la Marmotte, dans le centre du village. Milo et Julien, aidés par Konan et Sylvain, se lancent dans l’organisation des poster. Paul et Martin, en compagnie de Iacopo, préparent un schéma qui explique la formation d’une île flottante dans les lacs.

Avant le repas tout est donc prêt pour la présentation publique. Martin présentera le matériel et le schéma de l’île flottante en compagnie de Paul pendant que Julien et Milo s’occuperont de présenter les collections et d’expliquer le fonctionnement d’une clef de détermination.

Entre 3 et 4h, les parents de quelques-uns des participants arrivent pour assister à la présentation. Tout le monde se déplace vers place de la Marmotte pendant que Sylvain et Konan, en voiture, amènent tout le matériel, les tables et le gouter que Marie nous a préparé sur place. Iacopo s’occupe de la musique pendant qu’Emilie suit l’activité d’orpaillage et la présentation de son groupe de géologues.

La présentation est un grand succès et vers 19h tout est rangé et on est prêts pour un repas avant que la veillée puisse commencer. Ce soir, Iacopo et Emilie nous proposent un match d’impro ! Entre aspirateurs étouffés avec des graines de poussières, poulpes qui font la cour aux limaces et chaises qui parlent avec des fesses, la jury n’arrive plus à s’arrêter de rire et déclare gagnante l’équipe des patatoes, avec un point d’écart !

Et bien oui c’était le dernier soir d’une dizaine de jours qui nous ont passionnés, amusé et laissé énormément de bons souvenirs. Avec un peu de tristesse on se salue et on se donne donc rendez-vous à l’année prochaine pour un autre inoubliable recensement de la biodiversité !

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