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Séjour « Sur les traces du Loup » - Val d'Anniviers (Suisse) du 8 au 15 février 2020

Diane, Léo, Catherine et Sylvain vont passer une semaine dans le Val d’Anniviers enneigé pour étudier la faune sauvage et essayer d’en savoir plus sur les Loups présents dans la vallée. Voir descriptif détaillé

Séjour « Sur les traces du Loup » - Val d'Anniviers (Suisse) du 8 au 15 février 2020

Diane, Léo, Catherine et Sylvain vont passer une semaine dans le Val d’Anniviers enneigé pour étudier la faune sauvage et essayer d’en savoir plus sur les Loups présents dans la vallée. Voir descriptif détaillé

2 participants de 12 et 14 ans
Mieux localiser les loups présents dans la vallée et réaliser des transects pour étudier la grande faune sauvage
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

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Le Journal de Bord

Samedi 8 février 2020

Après un bon voyage en train puis en bus, accompagnés par Rosina, Léo et Diane arrivent à St-Luc, où ils sont accueillis par Catherine et Sylvain.
Après s’être installés et avoir pris un gouter, nous nous mettons vite à discuter du programme de la semaine : il est décidé de se concentrer sur les zones où nous avons le plus de chance de trouver des indices de présence de Loup, même si cela implique peut-être de retourner dans les mêmes secteurs.
Demain, ce sera donc un départ depuis le village de Chandolin, plus haut village de la vallée, pour explorer la zone au nord-est de la vallée où des indices de Loup ont été reportés en 2019.
En attendant le repas, la grande caisse de jeux de sociétés est ouverte, et c’est ainsi d’abord une partie de Miniville qui est lancée, suivie d’un Jenga.

Une suite de dessin arabe ...

Le soir, après le gratin dauphinois et le cake aux bananes concoctés par Catherine, nous nous retrouvons pour jouer au « dessin arabe » où sur le principe général du téléphone arabe, la phrase du voisin est transformée en dessin, puis retranscrite par le voisin d’après en texte et ainsi de suite. Après 3 parties, nous nous retrouvons avec de belles perles et des modifications vraiment bien drôles entre les phrases de départ et les phrases d’arrivée, jugez plutôt :
• « Une grand-mère frileuse décide de faire un feu sur le toit d’un igloo » qui devient => « un caddie écrase un passant en allant dans un magasin » (voir la photo) !
• « Un garçon se noie dans une flaque d’eau … bizarre » => « Un cycliste se demande s’il passe à travers ou s’il contourne les piquets »
• « Il y a un accident de voiture, il a cassé tous les feux rouges » => « une roulotte grignote un tronc d’arbre »
• Un tigre rigolo apprend l’informatique => un écureuil lit aux toilettes un journal
• « Des noix de coco excitées voyagent dans l’espace » => « Des carottes se suicident »
• « Un hibou fait de la patinoire au Sahara avec des lunettes de soleil » => « Jeannette la loup-chouette a perdu son livre … Avis de recherche ! »
Une bonne rigolade ! Mais après un lever tôt ce matin pour prendre le train, nous nous couchons tôt également pour être en forme demain pour une grande et belle journée de soleil !

Dimanche 9 février

Et bien nous voulions une grande journée pour profiter du beau temps avant l’arrivée de la tempête, cela a été une grande et longue journée, pleine de belles observations !
Après quelques débordements intempestifs de lait chaud au petit-dejeuner (c’était le séjour « Sur les traces du Loup » avec option « Attention Volcan siciliens »), nous voilà donc partis pour Chandolin pour explorer les forêts et les montagnes au nord du village. Chandolin est un joli village plein de Raccards, ces vieux bâtiments typiques de la vallée et montés sur des sortes de pilotis en bois. C’est aussi un des plus haut village d’Europe, perché à 1936m !
Nous voilà donc raquettes au pied, sur le chemin de l’Alpage de Ponchet, avec d’ors et déjà une magnifique vue sur la vallée du Rhône et le Mont Cervin dont nous passons quelques temps à raconter l’histoire.
Mais bientôt ce sont les nombreuses traces d’animaux qui attirent notre attention. C’est d’abord une piste de bonds d’écureuil sur laquelle nous exerçons notre sagacité, suivie par de nombreuses empreintes de chamois que l’on reconnaît aux « pinces » (un des deux ongles du sabot) allongées et très écartées l’une de l’autre. Mais nous n’observons pas que les empreintes puisque bientôt Léo repère un chamois traversant le chemin en courant ! Et le temps du pic-nique venu, c’est une piste de renard et des crottes de lièvre (reconnaissables car constituées uniquement de débris de paille) que nous apprenons à reconnaître. Mais le clou de la journée est là au-dessus de nous, un Gypaète barbu magnifique qui nous survole, le plus grand rapaces d’Europe, aussi appelé « Casseur d’os » pour son habitude de laisser tomber des os sur les pierriers pour les casser et ensuite les manger bout par bout.
Nous continuons notre route, et quelques temps après, c’est une magnifique observation d’un groupe de 7 chamois (5 femelles et 2 jeunes) que nous faisons à peu de distance ! Vu le nombre de pistes de chamois que nous voyons, c’est clair qu’il y a une belle population ici, et nous comprenons que le Loup y soit également présent. Malheureusement, ce dernier n’est pas passé dans les parages récemment, aucune traces de lui ne sera trouvé aujourd’hui.
Mais nous avons encore fait de belles observations, dont 3 observations d’un aigle royal ! Un immature reconnaissable à ces taches blanches sous les ailes se laisse longtemps admirer à un moment tournoyant au dessus de nous.
Et pendant ce temps, les pistes de lièvres nous accompagne tout du long, avec de temps en temps Mésanges huppées, Mésanges boréales, Sittelle torchepot ou Cassenoix mouchetés qui crient et chantent dans les arbres.
Bref, une belle journée, mais bien fatiguante, et nous revenons enfin au chalet pour une douche et un repas bien mérité !
Après le repas, nous découvrons le jeu Citadelles où magicien, architecte, évêque, assassin et condottiere s’affrontent pour construire la plus belle ville !
Demain, ce sera une journée bien différente, puisqu’ils annoncent de la neige et de la pluie mêlée, et surtout jusqu’à 160km/h de vent en montagne … brrrrrrrr ! Vu que le vent sera encore plus fort en matinée, Léo et Diane décident d’un lever tardif logique pour se reposer après cette longue journée !

Lundi 10 février 2020

Bon finalement, ce matin, il ne fait pas bien beau (pluie), mais ce n’est absolument pas de la tempête non plus ! Mais comme a priori c’est le moment le moins chouette pour sortir de toute la semaine, nous décidons de rester au chaud ce matin !
Sylvain installe donc quelques ateliers pour apprendre à devenir de vrais pisteurs !
D’abord, nous devons reconnaître une dizaine d’empreintes d’animaux en utilisant des clés d’identification réalisées par le programme Biodiversita d’OSI (elles seront bientôt en téléchargement sur cette page). Si lièvre et écureuil sont vite identifiés grâce aux observations de la veille, c’est plus ardu pour les autres, mais grâce aux clefs (et aux explications de sylvain), nous finissons par tout identifier !
Ensuite, nous passons aux crottes en explorant la collection d’échantillon mise à disposition. Là, la clef existe mais elle n’est pas toujours parfaite, nous testons donc sur différentes crottes pour voir si la clef donne la bonne réponse. Souvent ca marche, mais parfois nous devons un peu reformuler ensemble la clé pour plus de clareté suite à une erreur. Une nouvelle version du coup va bientôt sortir !

Atelier sur la collection d’indices !

Enfin, nous regardons les autres échantillons de la collection, et découvrons comment reconnaître qui a mangé une pomme de pin, et ce que sont les galles !
Après un repas au chaud, nous nous équipons donc pour aller explorer les alentours du village de St-Luc, et notamment les grandes prairies de fauche sur les pentes au dessus du village. Ca va, la météo n’est pas si terrible, la pluie s’est transformée en léger grésil, et le vent est assez modéré.
Et bien nous en a pris de sortir, car nous pouvons mettre en application plein de choses apprises ce matin : nous trouvons en effet traces de chevreuil (en coeur !) et de cerf mâle (énorme !), et crottes de Chamois, cerf, chevreuil et écureuil ! Au bout de quelques temps, Diane et Léo identifient tout cela le plus souvent sans erreur, bravo ! Et pourtant ce n’est pas toujours facile, notamment les crottes de chamois qui peuvent être tellement différente d’une fois à l’autre !
Nous observons aussi quelques oiseaux, comme une troupe d’Accenteurs alpins et quelques Grand corbeaux croissant en nous survolant.

De beaux éclats de rire à Game of Glaçons !

Et ce soir, attention c’est le grand soir, le soir de GAME OF GLACONS ! Un jeu développé par Catherine où les joueurs s’affrontent en essayant de faire fondre le glaçon des autres joueurs tout en protégeant le sien. Ce sera donc sèche-cheveux, sel et eau chaude contre couverture de survie, verre et saladier protecteur !

Mardi 11 février 2020

Aujourd’hui, comme annoncé, c’est la neige, mais pas assez pour nous décourager de sortir. Nous décidons donc d’aller dans la zone du Val d’Anniviers où le plus d’indices de Loup ont été trouvé cette année pour voir si les Loups sont présents dans ce secteur en hiver. Direction donc Vercorin de l’autre côté du Val d’Anniviers. Il a tombé une petite pellicule de neige fraiche dans la nuit qui rend plus difficilement lisibles les anciennes traces, mais maintenant que nous savons reconnaître les belles traces, nous allons voir que sur des traces moins évidentes, on peut quand même souvent dire ce que c’était en procédant de façon méthodique !
Autres objectifs pour la journée : poser un piège photo sur la piste choisie qui semble particulièrement favorable pour le déplacement de la grande faune dans ce versant bien raide, et mieux quantifier les populations de grands mammifères en réalisant un transect de relevés de pistes.

De magnifiques empreintes de Chamois !

Nous partons donc sur cette piste, et nous trouvons des traces de cerfs, de chevreuil, de chamois, de renard, de lièvre, d’écureuil, tous les classiques ! En observant bien, on trouve également par exemple ce grand tronc mort, criblé par les pics épeiches qui font de petits trous pour dénicher les larves d’insectes se nourrissant du bois pourrissant. Et outre ces observations, nous sommes attentifs pour essayer de trouver un bon endroit pour placer un piège photo : il faut que ce soit dans une zone de passage, suffisamment dégagée, mais aussi malheureusement que le piège ne soit pas trop apparent pour les promeneurs sur la piste afin qu’il ne se fasse pas dérober. Après avoir repéré des endroits intéressant, nous finissons donc par poser le piège dans un amas de branches mortes en retrait d’une grande zone dégagée qui semble être comme une sorte de carrefour pour la grande faune à en juger par le nombre de pistes qui le traverse. Résultats du piège à la prochaine visite dans ce secteur !
Malheureusement, pas d’indices de présence des Loups pour aujourd’hui … mais notre objectif scientifique est aussi d’étudier la grande faune, et notamment les proies du Loup que sont chamois, cerfs et chevreuils. Nous réalisons donc sur le chemin du retour un transect de relevés de pistes d’animaux, c’est à dire que nous comptons pour chaque espèce le nombre de pistes traversant notre chemin afin d’avoir un aperçu qualitatif de l’abondance de chaque espèce et de pouvoir jauger des différences d’un site à l’autre ou d’une année à l’autre. Bien sure, il faut prendre en compte la date de la dernière chute de neige, et ici elle est très récente, nous ne nous intéressons donc qu’au traces ayant été faites après la chute de neige de la nuit. Résultat, 3 pistes de Chevreuil, 8 pistes de chamois, une piste probable de Renard, et 2 pistes d’ongulés non identifiés. Donc pas de cerf dans ce secteur !
Le soir, nous jouons à CodeNames, et Léo et Diane se prennent au jeu d’être chef-espion et de faire deviner leurs mots de code à Catherine et Sylvain !

Mercredi 12 février 2020

Après une journée de froid hier, Léo propose pour une fois de manger au centre à midi afin d’être plus au chaud. Et bien banco, ce sera l’occasion de faire une balade dans les environs. Direction donc le funiculaire de St-Luc pour monter directement à Tignousa à 2184m et pour suivre ensuite le « Chemin des planètes » au bord duquel se trouve des sculptures représentant les planètes du système solaire. Le paysage est magnifique avec les 10cm de neige poudreuse tombées dans les 2 précédents jours, mais par contre, peu d’empreintes visibles du coup. Nous réalisons néanmoins deux transects, pour constatés que nous sommes au royaume des Lièvres et des écureuils, puisque ce sont les seuls traces recensées : la plupart des ongulés sont soit descendus à plus basses altitudes à cette époque, soit il reste très peu actifs après la chute de neige. Nous avons d’ailleurs vu un secteur avec une trentaine de pistes de lièvres, quelle densité ! L’occasion aussi de revoir les crottes, mais aussi des possibles gites (abris pour se protéger du froid), et des traces de leurs repas sur les basses branches dont les bourgeons et les extrémités ont été croquées.

Après un repas tardif, mais au chaud, nous faisons plusieurs petits ateliers l’après-midi. Tout d’abord un atelier « moulage d’empreinte », même si avec le soleil revenu ce n’est pas évident de trouver des empreintes dans de la neige pas trop ramollies. Nous réussissons tout de même à mouler une empreinte de Chevreuil dans la neige à proximité du chalet, et apprenons les techniques pour faire une beau moulage au platre dans la neige, ce qui est plus dure que dans la boue.

Moulage en cours ...
Et voilà le moulage !

















Ensuite, c’est une découverte du fonctionnement des DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche) qui nous attend. Après nous avoir expliqué le principe, Sylvain cache un DVA dans un champ de neige, et c’est ensuite une course pour le retrouver le plus rapidement possible grâce aux autres DVA ! Finalement c’est assez facile !
Enfin, il se trouve que ce matin nous avons aperçus des empreintes autour du chalet que nous suspectons être des empreintes de Fouine avec 5 pelotes digitales (les « coussinets » de dessous les pieds). Pour en être sure, nous décidons de poser un piège photo, nous verrons bien dans les prochains jours si l’animal repasse !
Enfin ce soir, découverte de nouveaux jeux avec le jeu tout plein de poésie Dixit, suivi de Timeline sur le thème des découvertes scientifiques et des explorations !

Jeudi 13 février

Aujourd’hui, nos deux jeunes explorateurs ont choisis d’aller à Zinal pour avoir des chances de voir des Bouquetins. Ce n’est pas le meilleur endroit pour chercher des indices de Loup (il y a quand même eu une attaque sur troupeau cet été), mais c’est idéal pour observer des bouquetins sur les hauteurs. En effet ceux-ci, même en hiver, restent haut dans les montagnes, à proximité des zones rocheuses et des falaises qui leur permettent de se mettre à l’abri d’un prédateur si besoin, leur capacité à escalader les rochers étant bien supérieure à n’importe quel autre animal à quatre pattes du coin …
Arrivés à Zinal, nous allons donc en direction du fond de la vallée, puis nous nous postons longue-vue pointée sur le versant de la montagne en face. Là, de nombreuses zones bien raides sont relativement dégagées de neige et laisse apparaître quelques touffes d’herbe, même au dessus de 2000m : des zones pour chercher Bouquetins et Chamois cherchant à manger.
Peu de temps après, Sylvain déniche un premier Bouquetin : un beau mâle avec de belles cornes, magnifique ! Puis ce sont 3 chamois, puis un autre plus près, puis un autre groupe de 3 puis…. Et après quelques temps d’observation de l’ensemble de la montagne, c’est pas moins de 21 chamois en 8 groupes, dont plusieurs jeunes de l’année, et 2 bouquetins mâles isolés qui sont trouvés. Le deuxième mâle semblait comme à la parade, ne bougeant pas sur une crête, sa belle silhouette bien en évidence (voir la photo prise à la longue-vue)…
Puis nous décidons ensuite de descendre le long de la rivière en direction de Pralong, et découvrons un cincle plongeur, petit oiseau rondouillard typique des torrents de montagne, que l’on observe en train de chasser des petites larves d’insectes au fond de l’eau ! Sylvain nous explique qu’ils descendent en vallée l’hiver pour fuir les torrents gelés, mais qu’ils remontent dès le mois de février pour s’installer sur leur territoire et chanter. C’est sûrement l’un des premiers à cet altitude !
Et puis finalement, alors que nous sortons de la forêt en approchant Pralong, ca y est, la neige annoncée est là, de beaux flocons qui tapissent le paysage. Il ne nous reste plus qu’à attendre le bus pour revenir sur St-Luc.
Après quelques parties du jeu « Mow » en fin d’après-midi, Catherine a préparé une chasse au trésor pour la veillée ! Des énigmes sur les traces d’animaux ou sur la neige et les avalanches, quelques fausses pistes explorées, et c’est finalement dehors, pelle en main, que nous cherchons le trésor sous la neige, repéré grâce à nos DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche). Qu’est-ce ? Des loupes de botaniste ou de minéralogiste, cadeau d’OSI pour les participants !

Vendredi 14 février

Pour ce dernier jour dans le Val d’Anniviers, voici une magnifique journée ensoleillée ! Aujourd’hui, nous avions décidé de retourner dans le secteur entre Grimentz et Vercorin où le plus grand nombre d’indices de présence du Loup ont été récoltés. Partant de Pinsec, nous voilà montant dans la forêt en direction des Mayens de Pinsec. C’est magnifique aujourd’hui avec les 15cm de neige poudreuse et légère, les arbres complètement blancs et le chemin immaculé ! Mais les animaux sont déjà passé par là aussi, et très vite nous retrouvons les empreintes de cerfs, chevreuil et chamois, mais aussi voilà une zone de terre totalement retournée … et de grosses empreintes à côté ! Après quelques secondes d’observation, Diane repère vite les « onglets » marquants à l’arrière de l’empreinte et dépassant sur le côté : c’est un Sanglier ! Nous n’en avions pas encore repéré cette semaine, ce qui est logique car ils s’aventurent rarement en altitude en hiver, et aujourd’hui nous sommes un peu plus bas que les autres jours.
Un peu plus haut, voilà des empreintes de « grand canidés » … mais cette fois, cela ressemble … à du Loup. Bon l’empreinte n’est pas très grande, donc ce serait un petit Loup … et sur les empreintes on ne peut pas trancher entre chien et Loup. Mais en observant la piste sur la longueur, plusieurs points nous laisse penser à du Loup : piste étroite avec les pieds droits et gauches alignés, pied arrière recouvrant bien dans le pied avant, piste rectiligne et régulière, sans écarts … impossible d’être totalement certain, mais une telle piste, en absence en plus de traces d’humains, semblerait très étonnantes pour un chien … donc probablement du Loup, mais nous ne pouvons quand même pas être sure en l’absence d’autres indices. Dommage !
Mais encore plus beau nous attend plus haut. Toc toc toc … un bruit de pic se nourrissant … cherchons le … oh, ce n’est pas un pic épeiche … ni un pic noir ou un pic vert … oh ! Étonnant ces marques sur la tête ! Mais c’est un Pic tridactyle ! Une espèce rarissime, quasiment absente de France et très peu fréquente en Suisse. Après recherche le soir, ce serait seulement la 2e donnée hivernale dans le Val d’Anniviers, et en tout cas la première fois que nous l’observons dans le cadre des séjours Biodiversita. Excellent !
Nous continuons notre montée, puis trouvons pour le pic-nique un banc accueillant au soleil à côté d’un chalet d’alpage (appelé Mayens ici). La montée est presque finie, et bientôt nous entamons la descente en faisant un nouveau transect : chevreuil, chamois, et beaucoup, beaucoup de cerfs … et pour finir la journée, c’est une belle redescente dans la neige fraîche qui finit tout de même par de la neige plus humide en bas qui « botte » un maximum et Catherine se retrouve à un moment avec 40cm de neige collée sous les raquettes !
Rentrée au Chalet, et une journée que nous finissons avec de nouveaux jeux de société, dont le best-seller des dernières années : Seven Wonders.
Les bagages sont prêts, demain ce sera le départ !

(petit souci de chargement des photos pour l’instant, plus de photos arriveront, merci de la patience...)

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