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Séjour « Sur les traces du Loup » - Québec - du 14 au 28 juillet 2019

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Le Journal de Bord

Journée du dimanche 14 juillet

Après s’être retrouvés à l’aéroport nous sommes partis vers le camp de base
Tout le groupe est bien arrivé sur le camp.
L’expédition peut commercer !.
Installer le camp, faire connaissance avec les autres participants et les éducateurs, entrevoir le programme de découverte et de recherche de la semaine, voilà quelques unes des tâches que nous commençons dès aujourd’hui.
Il est prévu que nous partions en canot mercredi matin pour explorer le lac et ses rives .
Malheureusement, des fois, science en pleine nature rime avec désagrément et nous venons de rencontrer le premier : les moustiques ! Protection, lotions diverses et nous continuons...
La première nuit en tente s’annonce bien et nous sommes impatient de découvrir le petit matin, avec des animaux peut être, dans ce lieu au bout du monde.

Pour voir où nous sommes, suivre le lien suivant : lieu

Journée du lundi 15 juillet

Cette matinée commence par le premier petit déjeuner Québécois au bord du lac ; du bacon, des oeufs, des patates et des crêpes au sirop d’érable !

Après un débrief du programme et une présentation de chacun, un technicien de la faune vient nous parler de son métier, du milieu et nous donne pleins d’informations à propos du loup de l’est ! Il nous donne des emplacements pour observer l’orignal, et nous parle de la faune du coin.

A midi on se cuisine des tacos avant de partir pour une première sortie canot. Benoit et Alexandra nous apprennent les différentes techniques pour pagayer et diriger un canot.Ce qui nous permet d’aller jusqu’à une belle plage où tout le monde s’est baigné en plein soleil !
En fin de journée, le groupe va se balader chercher des pièges photos posés quelques jours avant notre arrivée, on observe des indices de présence d’animaux : empreinte d’orignal, écorçage de porc-épic du Canada, empreinte de mouffette rayée etc.
Nous voyons aussi des oiseaux : pic maculé, plongeon huard, grive solitaire …
Sur le retour une mystérieuse odeur de carcasse attire notre attention mais nous n’avons pas réussi à trouver son origine.
De retour au camp nous préparons le feu et cuisinons le repas du soir.

Journée du mardi 16 juillet

Après un réveil très tôt, nous quittons le campement pour nous rendre vers le nord-ouest, secteur Wessonneau, pour aller sur différents sites conseillés la veille par le technicien de la faune.
En effet dans ces secteurs, deux loups de l’est ont été vu en train de chasser un orignal quelques jours plus tôt.

En nous y rendant, nous découvrons des fèces et des empreintes de loups de l’est sur la route principale 2, à quelques kilomètres du site indiqué la veille.
Cela permet de commencer à valider la présence du loup de l’est dans ce secteur.
Un peu plus loin, les premières empreintes d’ours noirs du séjour ainsi que des fèces sont repérées !
Une fois rendus au lac Écarté, lac où les loups de l’est en chasse avaient été vu trois jours plus tôt, nous faisons un petit tour en barque puis à pied.
Aucune donnée sur le loup de l’est n’a été trouvée, en revanche des indices de présence d’orignal et de castor ont été relevés, deux des proies du loup sont donc bien présentes sur le secteur.
Nous avons même pu entendre un castor manger de l’écorce dans les buissons à côté de sa hutte !

Nous pique-niquons au lac avant de repartir en direction d’un autre site propice au loup de l’est. En effet, la veille, le technicien nous avait indiqué le secteur de la route 22 comme étant propice au loup. Une tanière y aurait été répertoriée quelques années auparavant. De plus des loups semblent être entendus fréquemment dans ce secteur.

Une fois rendus sur la route secondaire 22, nous découvrons rapidement différentes fèces de loup plus ou moins vieilles. Deux différentes fèces de loup sont relevées avant de commencer un transect sur cette route secondaire.
Durant le transect, des empreintes probables de loup ont été trouvées, de plus 14 fèces de loup de l’est ont été relevées, dont certaines récoltées.
Sur une portion de route de moins de 20 mètres, au moins 5 fèces de loup plus ou moins vieilles ont été comptées, indiquant un passage fréquent et régulier des loups de l’est.
Une telle densité de fèces de loup de l’est peut indiquer la présence d’une tanière non loin ou bien d’un site de rendez-vous, en prenant en compte la période de l’année la première option est la plus probable.
Nous avons aussi la chance d’entendre des hurlements de loup de l’est durant le transect. Il y a clairement des louveteaux, à une distance estimée à moins de 250 mètres.
Les hurlements sont brefs, nous décidons donc de mettre en place un protocole de hurlements provoqués sur place pour pouvoir les enregistrer.
Benoît hurle deux fois en imitant un loup adulte, 30 secondes plus tard les loups répondent. Il y a alors au moins 3 adultes et 4 jeunes de l’année. C’est très impressionnant !
La présence d’une tanière utilisée cette année dans le secteur par la meute est alors quasiment confirmée.

Nous avons baptisé cette meute la meute Wessonneau, puisque le lac Wessonneau se trouve à proximité et que ce nom avait déjà été utilisé dans ce secteur lors d’une ancienne étude sur le loup de l’est.
Nous mettons en place deux pièges photos dans le secteur pour tenter de photographier la meute.
Des indices de présence de castor du Canada, d’orignal, d’ours noir et de gélinottes huppées sont aussi relevés.
Cette journée a donc été riche en données sur le loup de l’est mais aussi en émotions !
C’est satisfaits et de bonne humeur que nous retournons au campement pour préparer le repas.
Sur la route du retour un dernier piège photo est posé quelques kilomètres au sud de la route 22 à côté du lac Porc-épic pour tenter d’observer l’étalement de la meute sur le secteur.

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Journée du mercredi 17 juillet

On se réveille tranquillement puis après le petit déjeuner le démontage du camp commence ainsi que la préparation de nos sacs pour le départ de notre expédition en canot.
Vers 10h30 toutes nos affaires sont amenées au canot puis nous partons vers le sud du lac Tousignant, nous sommes très chargés !
À midi on s’arrête pour manger sur une belle plage où nous avons la chance d’observer des pygargues à tête blanche (adulte et juvénile), des urubus à tête rouge, des plongeons huard etc. Après le repas une petite baignade est la bienvenue.

Une fois arrivés dans l’après midi au site de camping nous apprenons à monter un camp ; atelier noeuds, coin cuisine, trou à eau, montage d’un gazébo et de bâche etc.
En fin de journée tout le groupe va se baigner sur des rochers, c’est très agréable !

Après le repas et un débrief sur la suite de l’expédition nous faisons la cuisine pour le lendemain afin de partir tôt pour tenter d’observer à l’aube la présence d’orignal sur le lac.

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Journée du jeudi 18 juillet

Vers 5H15 du matin, nous partons en canot chercher l’orignal, une partie du groupe reste au campement. Malheureusement, aucun orignal n’a été vu mais différentes espèces d’oiseaux dont le martin pêcheur d’Amérique nous ont offert de belles surprises !

Après le petit déjeuner sur une île, un transect est mis en place au sud du lac Tousignant.
Le sentier est ardu et peu entretenu, nous ne trouvons pas d’indices de présence du loup, en revanche la présence d’orignal, d’ours, de porc épic, de martre, de lièvre et de gélinotte huppée sont prouvées.

Pendant ce temps là, Jules et Alexandra font des ateliers botaniques et oiseaux, et à 10h28, ils ont la chance d’entendre des hurlements probables de loups de l’est provenant du nord-est (direction cohérente pour la meute Wessonneau).

Le groupe se rassemble pour manger au camp le midi.

Après une sieste, nous allons nous baigner et trouvons sur place des empreintes de gros canidés semblables à celles de loups de l’est, nous moulons les empreintes avec du plâtre.
Après un retour au camp, le groupe se rassemble autour du feu pour jouer au loup garou et manger un plat traditionnel autochtone ; le pain banique. Ce n’est pas facile à cuire mais c’est bon et très sympathique !

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Journée du vendredi 19 juillet

Le matin nous rangeons le camp et chargeons les canots. Le trajet de retour vers le nord au campement de base commence.
En revenant, nous rencontrons le chien qui était à l’origine des empreintes de la veille, c’est une grosse déception vite oubliée.

Une fois arrivés, tout le groupe s’attelle à monter de nouveau le camp au camping Tousignant et en récompense chacun peut prendre une douche bien rafraîchissante !
Ensuite on va à l’extrême nord ouest du camp pour réaliser un transect et tenter d’obtenir les premières données sur une autre meute de loup de l’est.
En effet dans ce secteur, une ancienne étude de 2003 avait démontré la présence d’une meute dans ce secteur, nous voulons donc voir si le loup de l’est y est toujours présent.
La route pour y aller est sinueuse et difficile d’accès. Nous trouvons finalement différents indices de présence d’orignaux, d’ours, de lièvre, de cerfs de virginie et récoltons des fèces de loup ! Peut être bien un premier indice de la meute du secteur, anciennement appelée la meute Normand.

En revenant on s’arrête pour découvrir le plus grand lac de la réserve faunique, le lac Normand, avant de reprendre la route en direction du camp de base.
Une fois de retour au camp, nous préparons un gâteau à la banane (pain banane) sur le feu et affrontons les intempéries du Québec.

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Journée du samedi 20 juillet

Samedi matin, dernière journée avec le premier groupe. Nous profitons d’une bonne nuit de sommeil qui s’éternise un peu le matin. Petit déjeuner façon brunch. Nous passons la journée sur le camp de base. L’objectif de la journée, faire un rapport en groupe de cette première semaine bien chargée. Au programme : écoute des enregistrements sonores, analyse des crottes récoltées pendant la semaine, synthèses de toutes les traces de loup relevées pendant la première semaine et un retour de groupe général pour la rédaction du journal de bord et du premier rapport scientifique.
Nous prenons le temps de jouer au Frisbee et au loup glacé au soleil. Moment de grande détente. La journée se termine par une petite tempête surprise qui laissera quelques traces sur notre campement …

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Journée du dimanche 21 juillet


Une partie du groupe s’apprête à partir direction l’aéroport. L’autre reste sur le camp pour attaquer la deuxième semaine qui s’annonce riche en découvertes. Pour ceux qui partent, nous profitons d’un brunch québécois sur la route (poutine, haricots, saucisses et surtout sirop d’érable).
Le voyage riche en musique téléporte la petite troupe dans le monde civilisé …. Que c’est étrange de se retrouver là après une semaine de solitude dans les bois. Nous redécouvrons la ville, les routes, les embouteillages et l’effervescence de l’aéroport … ça fait un peu peur.

Pour l’autre partie du groupe, il est décidé d’explorer l’autre côté du lac Tousignant, en face du camping. Le but est d’obtenir de nouvelles données sur la meute Wessonneau.
Nous prenons des canots pour traverser le lac. Une fois sur la rive, nous mettons en place un atelier boussole pour apprendre à se diriger et à utiliser un azimut et un azimut de sécurité. Grâce à ça, nous pouvons retrouver un vieux sentier abandonné qui nous mène jusqu’au petit lac Suzanne. Depuis ce lac nous réalisons un transect sur la route qui nous amène jusqu’au lac suivant, le lac Odette. Nous trouvons alors une superbe piste de loup, les empreintes étaient très nettes et récentes ! Toutes les caractéristiques d’une piste de loup ont pu être observées dans des conditions idéales sur presque 1 km ! La voie mesure 2,1 mètres, les empreintes font jusqu’à 13 cms de long, et on observe un recouvrement des empreintes antérieures par les empreintes postérieures.
Les plus belles empreintes sont moulées par le groupe.
Une fois arrivés au lac suivant, nous mettons en place un protocole de hurlements provoqués, mais aucune réponse de la meute n’est entendue. Chacun a alors pu essayer de hurler au loup, ça été très amusant.
En revenant nous plaçons un piège photo là où le loup était passé puis nous repartons au camp.
Bien fatigués, nous ne tardons pas à nous coucher.

Journée du lundi 22 juillet

Après un réveil un peu tardif nous prenons un copieux petit déjeuner et nous restons tranquillement au camp tout en préparant une expédition pour l’après midi vers un champ de fraises des bois. Voulant partir à 11 heures nous mangeons finalement au camp pour y aller après.
Durant notre trajet vers ce champ de fraises nous faisons de la botanique en découvrant les différentes essences d’arbres de la forêt canadienne : érable rouge, érable à épis, érable argenté, boulot jaune, blanc et gris, peuplier baumier etc.
Une fois rendus, nous avons mangé des fraises pendant un petit moment ! Ensuite nous taillons des bouts de bois d’érable à épis que nous utiliserons plus tard pour manger du pain banique. Puis nous nous faisons ramener en stop par un autre centre de vacance.
Le soir un autre participant qui restait finalement deux semaines avec nous est revenu avec Benoît ! La surprise est amusante ! Nous nous sommes ensuite préparés de très bons hamburgers faits maison que nous avons bien apprécié.

Journée du mardi 23 juillet

Aujourd’hui nous partons du camp vers 10h30 pour aller à l’ouest de la réserve, l’objectif est de trouver de nouvelles données sur le loup de l’est dans ce secteur pour confirmer la potentielle présence d’une meute à l’ouest de la réserve. En effet, la semaine passée, nous avions déjà trouvé des fèces de loup de l’est. Il semblerait très probable qu’il s’agisse d’une nouvelle meute puisque nous étions alors à l’opposé du secteur Wessonneau, il s’agirait donc peut être de la meute anciennement appelée la meute Normand.
Sur la route des fèces du loup sont récoltées à deux reprises, nous étions alors déjà bien à l’ouest de la réserve.
Une fois rendus, nous mangeons des wraps au poulet juste avant de démarrer un transect vers le lac flood, le lac spectacle et le lac indien sur une route tertiaire.
Durant le transect, nous trouvons des fèces de loup de l’est à deux reprises, et des fèces probables de loup de l’est mais avec hésitation pour du coyote. Des indices de présences d’orignal, d’ours noir et peut être de cerf de virginie sont relevés. Un milieu qui semble donc bien propice au loup de l’est.
Au total nous avons marché 2h30. Une fois au lac indien, tout le groupe fait un petit tour de barque, ce fut très détendant et agréable ! Sur la fin Alexandra lâche l’encre sans le dire pour rigoler un peu et mettre à l’épreuve Marc qui ramait. Marc nous ramène au bord du lac malgré tout, ça a été bien drôle ! En revenant la moitié du groupe part en direction du lac flood pour mettre en place un protocole de hurlements provoqués, l’objectif est d’avoir un contact direct avec la meute du secteur. Le reste du groupe fait une petite sieste en attendant. Aucune réponse n’a été entendue, et c’est à notre grande surprise que nous nous retrouvons face à un jeune ours noir assez curieux ! Benoît utilise alors un « bearbang » (pétard anti-ours) pour l’inciter à partir et ne prendre aucun risque. L’ours a alors bien compris le message et est parti sans attendre ! C’était une rencontre forte en émotions !

Journée du mercredi 24 juillet

Après le petit déjeuner, on démonte le camp et on part à 10h pour la deuxième expédition, vers le nord, au lac Soucis.
On récupère un premier piège photo sur le bord du lac Tousignant, une biche et un cerf de virginie et son faon ont été pris en photo ! Nous confirmons donc la présence de l’espèce.
Nous rencontrons un premier passage délicat où nous sommes obligés de descendre des canots et longer le bord. Certains se mouillent un peu au passage !
Ensuite on attaque le portage de 400 mètres, il faut porter les canots et tout le matériel jusqu’au lac suivant, le lac Soucis. C’est l’épreuve de la journée ! Le portage est rude et long mais on en vient à bout et en récompense on mange un délicieux taboulé préparé par Benoît au bord du lac.
Dans l’après midi, en remontant le lac Soucis on décide de se baigner sur une superbe plage avant d’arriver au campement. Il fait beau et chaud, et l’eau est très bonne, c’est un peu le paradis !
Une fois sur place l’installation du camp commence, le site de camping est magnifique !
On a une superbe plage et une très belle vue. Nous finirons l’après midi tranquillement en se reposant à notre campement.
Le soir, on mange devant un très beau coucher de soleil et, le groupe étant bien fatigué de cette journée, on décide de se coucher assez tôt.

Journée du jeudi 25 juillet

Ce matin on se réveille tôt (7h) pour un atelier ornitho en canot. En remontant les bords du lac Soucis, on dénombre une dizaine d’espèce au chant et à la vue, l’ambiance est très agréable, le lac est calme et il fait beau. Le chant des bruants à gorge blanche, des parulines à joues grises et des plongeons huards rendent l’ambiance assez magique …
Après le petit déjeuner on part en canot pour les chutes du vent. La balade en canot est longue mais très belle. Il faut ensuite marcher une heure dans la forêt boréale avant d’atteindre les chutes. Des empreintes de cerf de virginie sont à nouveau relevées. La baignade dans ce magnifique cadre est idéale ainsi que les Wraps au thon qui nous redonnent des forces !
De retour au camp nous nous prélassons sur la plage et nous mettons en place un atelier Yoga. Sieste au soleil plus baignade sont très requinquants ! Benoît nous fait bien rigoler avec sa superbe imitation de plongeon Huard !
Le soir, après le repas le jeu baby clin d’oeil au bord du feu clôture notre journée, c’est très drôle et défoulant !

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Journée du vendredi 26 juillet

Le matin après avoir rangé le camp nous reprenons le chemin du retour en canot.
Le portage est intense mais rapide. Nous apprenons à mieux porter un canot à deux.
Une rapide baignade à la fin du portage pour se rafraîchir un peu et nous nous remettons en route.
Un superbe Butor d’Amérique passe en volant devant nous, quelle chance !
Nous arrivons au camp de base vers midi. Après avoir mangé et monté le camp pour le soir nous partons en balade quelques kilomètres au nord du camping vers le Lac aux canard pour récupérer deux pièges photos. Sur le chemin, nous trouvons de superbes empreintes d’ours noir que nous moulons avec du plâtre.
Une surprenante gélinotte huppée croise notre chemin, elle était très peu farouche et a paradé devant nous !
Les pièges photos ont enregistré de superbes images d’orignal, de renard et d’ours noir !
De retour au camp nous regardons les images au calme puis nous préparons à manger sous une nuée de moustiques.
L’installation rapide du gazébo a été nécessaire !

Journée du samedi 27 juillet

C’est avec une heure de retard que le groupe est sorti du lit car nous étions bien fatigués de la grosse journée de la veille.
Nous prenons la route avec Monique (le van a été baptisé ainsi !) pour récupérer les derniers pièges en direction du secteur de la meute Wessonneau. Sur la fameuse route 22 nous trouvons rapidement les premières empreintes de loup de l’est. Le premier piège s’est avéré défaillant, mais la déception fut de courte durée car sur le second piège c’est 4 louveteaux qui sont apparus sur la caméra ! Ils se sont même prélassés devant elle !

C’est très heureux que nous continuons la balade, nous retrouvons des fèces de loup puis des très belles empreintes que nous moulons au plâtre à nouveau, c’est décidément un très bon secteur pour le loup de l’est !
Nous tentons à nouveau un protocole de hurlements provoqués sur la route 22 sans résultat, il fait beau et très chaud à ce moment de l’après midi, ce n’est pas très propice pour qu’ils répondent.
Les derniers pièges sont un échec.

En une douzaine de jours, réussir à obtenir des images de loup est une vraie réussite ! Nous confirmons donc bien à coup sûr la présence d’une meute et de l’élevage de jeunes cette année sur ce secteur !
Ce fût donc à nouveau une superbe journée !
Le soir, autour du repas un grand retour sur le séjour a lieu, c’est avec tristesse que le séjour se termine.

Journée du dimanche 28 juillet

Aujourd’hui, c’est le grand départ, nous prenons la voiture très tôt pour rejoindre la civilisation pour de bon. Dans la matinée, on s’arrête pour prendre un petit déjeuner québécois bien consistant !
Dans Montréal, les routes sont chargées et l’ambiance est lourde, on se dit alors que l’on était bien au fin fond de la forêt boréale au bord du lac ! C’est avec un peu de tristesse que le séjour s’achève…
Une fois à l’aéroport le groupe se dit au revoir et chacun repart chez soit avec pleins de super souvenirs que nous ne serons pas prêts d’oublier !

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