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Introduction
Biodiversita, organisme reconnu dans le domaine de la formation naturaliste depuis plusieurs années, met en place des outils de certification des compétences théoriques et techniques acquises au cours de nos formations.
Le Projet
Tout le monde possède des qualités, des compétences, des savoirs qui n’ont jamais fait l’objet d’études, ni obtenues de diplômes. Pourtant, être en mesure de prouver ses différentes qualités peut être bénéfique dans le cadre d’une recherche d’emploi ou de l’obtention d’un nouveau poste. C’est également un bon moyen de pouvoir se positionner soi-même et voir sa marge de progression.
Biodiversita, acteur reconnu dans le domaine de la formation naturaliste depuis plusieurs années, vous propose aujourd’hui de valoriser vos acquis en matière de compétences naturalistes de terrain, grâce à la création d’une certification de compétences (ornithologie botanique, entomologie).
Document de présentation de la Certification Biodiversita en cours de rédaction. Ce document sera téléchargeable en format PDF.
Téléchargez notre catalogue de formations ici
Obtenir cette certification
1 Participer à l’une de nos formations naturalistes de terrain
2 A la fin de cette semaine, les formateurs vous proposent de passer l’une de nos certifications (Botanique, Ornithologie, Entomologie).
3 Un test d’une heure sur table vous sera proposé. Les questions sont vidéo-projetées.
4 Répondez aux questions sur la fiche de saisie des réponses qui vous a été fournie.
5 Les formateurs récupèrent l’ensemble des fiches avec vos réponses et vos coordonnées.
6 Dans les semaines qui suivent, les formateurs corrigent les tests, et vous attribuent une note en %.
7 Si votre résultat est supérieur à 75%, vous avez validé votre test.
8 Vous recevrez un mail avec vos résultats, et votre certificat papier en version pdf
9 La plateforme qui héberge les badges numériques vous enverra un mail (regardez bien dans vos spams), vous y trouverez tous les critères de validation de la certification.
10 Valorisez vos compétences sur vos réseaux et auprès de vos employeurs.
Quels types de questions sont posées durant le test ?
L’ensemble de nos tests sont organisés de la même façon, ainsi d’un domaine à l’autre, vous retrouvez un sommaire similaire.
1 Anatomie et morphologie
2 Systématique et diversité
3 Identification
4 Biologie, écologie, éthologie
5 Outils et méthodes
Les formats des questions sont variés permettant ainsi de diversifier les approches : éléments à relier, questions ouvertes, phrases à trous, Vrai/Faux, classement des réponses, schéma, test audio, etc.
Reconnaissance, le certificat papier
La certification que Biodiversita met en place n’a pas valeur diplômante.
Cependant, pour mettre en avant les compétences naturalistes théoriques et pratiques des participants, nous avons souhaité valoriser les aptitudes et les compétences. Pour cela, le participant qui réussit le test obtiendra un certificat de compétences naturalistes en version pdf, et recevra un badge de certification sous forme d’Open Badges.
Open Badges pour valorisation numérique
Ces badges sont des outils numériques de reconnaissance qui ont pour but de valoriser et rendre visible vos expériences et apprentissages non scolaires.
C’est un élément de preuve de ce qui a été reconnu et attesté par Biodiversita, et qui pourra venir compléter un CV.
Ces badges comprennent des métadonnées renvoyant à une page présentant l’ensemble des compétences acquises et attestées par Biodiversita.
Votre certificat papier inclura un QR code qui renvois vers la liste des critères de validation de compétences.
Pour en savoir plus sur les Open Badges, cliquez ici pour aller sur le site openbadge.info.
ornithologie N1
Référentiel de compétences métiers
• Compétences de terrain en identification des espèces
• Compétences en identification des chants d’oiseaux
• Compétences concernant l’écologie des espèces
Savoirs théoriques
1 / Le candidat est en mesure d’expliquer les adaptations morphologiques d’une espèce d’oiseau par rapport à son environnement.
Il sait que la taille des pattes d’un grand échassier lui permet d’atteindre ses proies dans l’eau ; le bec d’un oiseau est adapté à son régime alimentaire.
2 / Le candidat est capable de nommer les principales parties du corps d’un oiseau ainsi que les types de plumes.
Il sait positionner les rémiges, les rectrices, la calotte, le bord de fuite et le bord d’attaque, etc.
3 / Le candidat comprend le concept de taxonomie et sait à quoi correspond les notions de genre et d’espèce.
Il sait à quoi sert la taxonomie et peut reclasser les principaux degré taxonomiques dans l’ordre (Règne, Embranchement, Classe, etc.)
4 / Le candidat connaît les principaux types de vols utilisés par les oiseaux et peut dire pour certains grands groupes d’oiseaux, quel sera le type de vol le plus fréquemment utilisé.
Il fait la différence entre du vol plané, plané circulaire, battu, surplace et en piqué.
5 / Le candidat connaît les risques et les enjeux liés au dérangement de l’approche d’une nichée.
Il a conscience du dérangement qu’il pourrait causer sur la survie d’une nichée et son comportement prendra en compte cette notion de perturbation.
Savoirs pratiques
1 / Le candidat sait régler et se servir d’une paire de jumelles ainsi que d’une longue vue
Il sait adapter son matériel à sa vue et connaît les utilisations des différents types de modèles de jumelles (10x42 ; 8x25 ; etc.)
2 / Le candidat a été confronté à l’écoute et l’analyse des différentes vocalises d’oiseaux, et sait faire la différence entre un cris et un chant.
Il peut décrire un chant comme il sait décrire la physionomie d’un oiseau. Il peut reconnaître les chants de quelques oiseaux communs.
3 / Le candidat est capable de reconnaître les principales espèces d’oiseaux venant se nourrir aux mangeoires dans le secteur France.
Il sait reconnaître la Mésange bleue, le Chardonneret élégant, le Pinson des arbres, etc.
4 / Le candidat peut décrire une espèce d’oiseau grâce à l’emploi d’un vocabulaire d’identification adapté.
Il maîtrise un vocabulaire basique.
5 / Le candidat sait déterminer les habitats et zones de nourrissage des espèces communes visibles en France dans un paysage diversifié.
Il sait déterminer les principaux secteurs d’affût de la Buse variable, les zones de nourrissage du Héron cendré, le poste de chant d’un Rougequeue noir, etc.
Botanique N1
Référentiel de compétences métiers
• Compétences de terrain en identification des familles principales
• Compétences de terrain en identification des espèces emblématiques
• Compétences morphologie botanique
• Compétences concernant l’écologie des espèces
Savoirs théoriques
1 / Le candidat est en mesure d’expliquer les adaptations morphologiques d’une espèce de plante par rapport à son environnement.
Il sait que la forme des feuilles et leur texture permet de résister à la dessication.
2 / Le candidat est capable de nommer et de positionner les principales parties physionomiques de la plante.
Tiges, feuilles, bourgeons, racines, bractée, stipule
3 / Le candidat est capable de nommer les principales phyllotaxies (ordre et type d’implantation des feuilles sur la tige)
Il est capable de de faire la différence entre des feuilles implantées de façon verticillée, alterne, opposées ou décussées.
4 / Le candidat est capable de décrire une fleur et une inflorescence
Il maitrise du vocabulaire basique permettant de décrire les principales parties d’une fleur : Etamine, pistil, corolle, calice...
5 / Le candidat comprend le concept de systématique et sait à quoi correspond les notions de famille, genre et espèce.
Il sait à quoi sert la systématique et peut reclasser les principaux degrés taxonomiques dans l’ordre (Règne, embranchement, Classe, etc.)
6 / Le candidat sait comment s’organise les grands groupes de plantes
Il connait les différences fondamentales entre les espèces angiospermes et gymnospermes tout comme entre les monocotylédones et dicotylédones.
7 / Le candidat a su développer des connaissances basiques du milieu de vie de certaines espèces
Il est en mesure de situer, par exemple, l’aulnes et frênes comme vivants dans des habitats proches de l’eau et que le plantain apprécie les zones piétinées.
Savoirs pratiques
1 / Le candidat sait reconnaître les principales familles de la flore métropolitaine.
Il a étudiée quelques représentant des familles suivantes et est en mesure de décrire leurs caractéristiques : Astéracée, Lamiacée, Poacée, Apiacée, Fabacée, Caryophyllacée, Orchidacée, Rosacée, Rubiacée, Saxiphragacée.
2 / Le candidat sait reconnaître des plantes emblématiques et communes
Plantain lancéolé, Achillée millefeuille, Compagnon blanc, Frêne, Chêne etc
3 / Le candidat est capable d’être autonome sur l’identification d’une plante en utilisant les outils nécessaires.
Il a appris à utiliser des ouvrages d’identification de la flore et de leurs clés d’aide à l’identification et sait manier une loupe de terrain botaniste.
4 / Le candidat peut décrire une espèce grâce à l’emploi d’un vocabulaire d’identification adapté.
Il maîtrise un vocabulaire basique permettant de décrire et d’identifier une plante.
5 / Le candidat sait se comporter de manière responsable dans un milieu naturel.
Il a acquis et développé des comportements éthiques et responsables notamment concernant le prélèvement des espèces qui ne doit être fait que si scientifiquement pertinent ou nécessaire pour leur identification. Il a développé sa conscience des impacts du piétinement et des mesures de protections.
Entomologie N1
Référentiel de compétences métiers
• Compétences de terrain en identification des principaux groupes d’insectes
• Compétences de terrain en identification des espèces communes et visibles (espèces faciles à identifier et mesurant plus de 1cm)
• Compétences concernant la morphologie
• Compétences concernant l’écologie des espèces
Savoirs théoriques
1 / Le candidat comprend le concept de systématique et sait à quoi correspond les notions de famille, genre et espèce.
Il sait à quoi sert la systématique et peut reclasser les principaux degrés taxonomiques dans l’ordre (Règne, Embranchement, Classe, etc.)
2 / Le candidat est capable de déterminer l’ordre d’un insecte.
Il sait les critères d’identification des différents ordres d’insectes et peut dire à quel ordre appartient un individu observé.
3 / Le candidat est capable de nommer et de positionner les principales parties du corps d’un insecte.
Il connait les différentes parties du corps et sait reconnaître un ovipositeur, des cerques, etc.
4 / Le candidat est en mesure de déterminer le stade de vie de l’insecte observé
Il sait déterminer un individu à l’état d’œuf, de larve, de nymphe et d’imago et sait faire la différence entre un insecte holométabole et hétérométabole.
5 / Le candidat sait déterminer les types de pièces buccales des différents ordres d’insectes.
Il est en mesure de dire si un insecte observé est piqueur-suceur, suceur-lécheur, ou broyeur en regardant attentivement l’animal.
6/ Le candidat a des notions sur l’importance des grands ordres en termes de diversité en France métropolitaine.
Il sait que la diversité d’espèces de Coléoptères réparties dans le monde est d’environ 10 000 espèces, que pour les Diptères, elles sont près de 9000 espèces, etc.
Savoirs pratiques
1 / Le candidat sait reconnaître les principaux ordres d’insectes.
Il a étudié quelques représentants des Lépidoptères, Hétérocères, Orthoptères, Hémiptères, Diptères, Odonates, Coléoptères, Hyménoptères, etc.
2 / Le candidat sait reconnaître des espèces communes dans différents groupes.
Mante religieuse, Grande sauterelle verte, Cétoine doré, Caloptéryx éclatant, Drap mortuaire, Azuré commun, etc.
3 / Le candidat est capable d’être autonome sur l’identification d’un insecte en utilisant les outils nécessaires.
Il a appris à utiliser des ouvrages d’identification ainsi que leurs clés d’aide à l’identification.
4 / Le candidat peut décrire une espèce grâce à l’emploi d’un vocabulaire d’identification adapté.
Il maîtrise un vocabulaire basique permettant de décrire et d’identifier un insecte.
5 / Le candidat sait se comporter de manière responsable dans un milieu naturel.
Il a acquis et développé des comportements éthiques et responsables notamment concernant le prélèvement des espèces qui ne doit être fait que si scientifiquement pertinent ou nécessaire pour leur identification. Il a développé sa conscience des impacts du piétinement et des mesures de protections.
6/ Le candidat est capable de prendre en compte les notions d’aires de répartitions et prend en considération ces aspects pour l’identification.
Il sait que certains groupes ou certaines espèces « visibles » (espèces faciles à identifier mesurant plus de 1cm) ont des préférences ou sont affiliées à certains écosystèmes (eaux douces, littoraux, etc).
Pour plus de renseignements sur nos procédures d’évaluation contactez-nous par mail : coordination osi-biodiversita.org