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« Sur la trace du loup » - Québec - Bilan 2019

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CE QUE NOUS AVONS RÉUSSI A FAIRE

Ce séjour était mis en place sous cette forme pour la première fois et il s’est avéré être une réussite pour plusieurs raisons.
Le projet de base est déjà très ambitieux. En effet mettre en place un suivi du loup avec un groupe de jeune participant sur deux semaines n’est pas chose facile. Obtenir des résultats sur une durée aussi courte s’avère peu probable.
Mais dans ce cas ci il s’agissait de créer le séjour de toutes pièces, sur un nouveau territoire que nous ne connaissions pas sans réelles certitude de sa pertinence pour le projet.
Et pourtant le projet a été une réussite à (presque ?) tous les niveaux.
L’organisation logistique a été solide et a permis le bon déroulement du séjour et du projet scientifique.
En effet nous avons réussi à obtenir beaucoup de données sur le loup durant les deux semaines tout en respectant le programme prévu au préalable.
Chaque protocole a pu être mis en place par les participants et chacun a donné des résultats concluants. La mise en place des pièges photos a pu être réalisée sur des terrains propices au loup et grâce à cela des images intéressantes de l’espèce ont été prises.
Des hurlements ont été entendus et enregistrés et les Transects ont donné de très nombreux résultats (empreintes, fèces etc.).
Différents facteurs expliquent ces résultats. Premièrement l’appui sur les locaux nous ont permis d’obtenir de nombreuses informations sur ce territoire que nous connaissions mal et sur le loup en lui même. En effet même si nous n’avions pas de réel partenariat avec un organisme local nous avons quand même pu échanger avec des employés de la réserve qui nous ont aidé dans notre projet. Le technicien de la faune nous a par exemple aiguillé sur les secteurs qu’il considérait comme propice au loup, nous permettant ainsi de ne pas réaliser nos protocoles au « hasard » dans la réserve.
Deuxième facteur expliquant ces résultats : une grande liberté d’action sur le terrain. Durant le séjour nous avions le choix d’adapter le programme en fonction des informations et données que nous récoltions au fur et à mesure. En effet, même si nous ne pouvions pas modifier nos expéditions en canot (réservation des canots et des sites de camping) nous avions tout de même la liberté de choisir les secteur à explorer au jour le jour. Ainsi, quand nous avons entendu parler d’un secteur propice au loup 10 km à l’est du camping nous avons eu la possibilité de nous y rendre le lendemain même. Ce qui au final nous a permis de mettre en évidence la présence d’une meute de loup ayant mis bas à des louveteaux cette année. Et c’est sur ce fonctionnement que le séjour s’est basé, tout le groupe discutait ensemble de la « stratégie » à adopter et des secteurs à explorer. Nous faisions ainsi ensemble le programme des activités scientifique pendant le séjour, ce qui a donné de très bons résultats.
Troisième facteur expliquant ces résultats : des protocoles efficaces et bien mis en place. En effet nous avons décidé de nous concentrer sur l’objectif central et de ne pas trop divaguer sur des activités scientifiques secondaires ou sur des protocoles « tests ». Ainsi nous avons utilisé trois protocoles dont nous connaissions l’efficacité. Les participants ont pu les mettre en place sans trop de difficultés et avec intérêt. Les résultats ont été au rendez vous.
La stratégie de transect jumelé aux prospections au près des locaux ont donné de très bon résultats. Nous avons gardé le même protocole pour son efficacité durant tout le séjour ; utiliser les chemins et sentier forestier secondaires peu fréquentés dans des territoires propices.
Un autre facteur expliquant le bon déroulement du séjour a été l’hétérogénéité des activités malgré la redondance des protocoles. En effet ces protocoles peuvent s’avérer trop répétitifs pour des jeunes participants en vacances. Pour pallier à cela, les trois jours de canot ont apporté un bon compromis. Cela a permis de changer complètement la façon dont se déroule le séjour ; une partie en camp fixe à la recherche du loup à pied ou en voiture et l’autre partie en itinérance en canot sur le lac. On y découvre les oiseaux du lac, comment diriger un canot, faire un portage etc. Pour autant le suivi du loup ne s’arrête pas, nous avons quand même mis en place nos protocoles durant ces expéditions en les adaptant parfois. Néanmoins les résultats ne sont pas aussi nombreux.
Le moulage d’empreintes a été une activité ludique et plaisante qui a bien fonctionnée. Les participants ont pu repartir avec des moulages d’empreintes (ours noir et loup).

CE QUI AURAIT ÉTÉ INTÉRESSANT DE FAIRE AUSSI, MAIS QUI N’A PAS PU ÊTRE FAIT

- Un partenariat officiel avec un organisme local de gestion du territoire (Sépaq, parc Canada etc.)
- Un partenariat avec un laboratoire de génétique pour faire analyser nos prélèvements.
- Une mise en place des pièges photos à l’avance, ou bien relever les pièges photos mis en place par la réserve.

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